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 carnets de famille > neuvième génération - Pierre Boudhuile - 1809-1860

 

 

introduction

1° génération Benoît Boudhuire 1557

 2° génération Claude Boudhuire 1575

 3° génération   Pierre Boudhuire 1600

 3° génération Jean Boudhuyre 1612

 4° génération Benoît Boudhuyre 1625

 4° génération Pierre Bouduire 1640

 5° génération Pierre Boduire 1660

 5° génération Pierre Boudhuile 1677

 6° génération Pierre Boduyre 1687

 6° génération Antoine Boduile 1709

 7° génération Pierre Boudhuire 1727

7° génération Etienne Boudhuire 1735

8° génération Pierre Boudhuile 1767

9° génération Pierre Boudhuile 1809

10° génération  Henri Noêl Boudhuile 1844

11° génération Blaise Henri Boudhuile 1868

12° génération Louise Boud'huile 1905

13° génération    Henri Dancette 1937

14° génération    Veronique Dancette 1960

15° génération    Mathias Lopez Dancette 1986

Album photos  1880-1929

Album photos  1930-1949

Album photos  1950-2002

 

 

9° GENERATION

 

  

génération 9 - Pierre Boud'huile et Marie Jacquemont

 

  

Début du XIX° Siècle

 

1° EMPIRE

 

  Règne de CHARLES X - LOUIS PHILIPPE - NAPOLEON III

 

 

      Pierre Boud’huile est né le 12 Février 1809

 

      PIERRE, (quatrième Pierre de notre lignée directe) est  fils unique et vivra 51 ans .

 

        Pour l’époque , il est un enfant de parents âgés qui vivent une période historique bouleversée .

Son enfance se passe à Givors  juste après la tourmente de la Révolution , mais cependant dans le chamboulement  de  la société  d’alors ...

        Il va être le premier témoin des prémices de l’émergence de nouvelles forces politiques et d’idéologies qui vont jouer un rôle fondamental lors de ce nouveau siècle : le 19 ème .

 

        En 1800  , Givors compte 2695 Habitants .  ( soit 1000 âmes de plus  en 1 siècle ) . Cette population va grandir très rapidement et passera à 4000  au cours des prochaines années .

        C’est le Rhône qui est la source de toutes les transformations économiques et de la croissance de Givors. La cité agricole et féodale se mue  en  une cité industrielle et commerçante .

 

        Pendant sa jeunesse , Pierre ira à l’école . En 1814 , s’ouvre la  première école religieuse . Malgré leur peu de talents , les instituteurs  forment  leurs élèves au calcul , à l’écriture , à l’orthographe.  

        C’est ainsi que nous constatons que tous les actes notariés sont signés par Pierre .  Il est le premier de la lignée à savoir écrire .

 

        Les nouvelles arrivent tardivement , mais elles arrivent .....

 

        - Il sait par son médecin que Monsieur Laennec a inventé en 1819 le stéthoscope et qu’il faut dire  33 ... 33...33.....      

        - Il apprend que Napoléon est mort en 1821 à Saint Hélène . Il reste impressionné par ce personnage qui a marqué l’époque de son Père dès 1793 pendant 11 ans sous le nom de Bonaparte et ensuite pendant encore 11 ans sous le nom de Napoléon !

        - Il sait aussi que maintenant , le Dimanche est un jour férié !       

 

        - Mais un événement mondial va lui échapper ... Depuis 1812 un volcan se réveille dans l’île de Java, le mont Tambora situé à l’est de l’île dans la presqu’île de Sanggar . Du 5 au 10 avril 1815 une première série d’explosions prit place , encore bénigne ... mais dont le vacarme était audible à 1 400 kilomètres de distance .

Au 10 avril , à 19 heures , la paroxysme eut lieu .

        Trois colonnes de flammes montèrent à 50 kilomètres d’altitude en même temps que se liquéfiait littéralement le sommet de la montagne . Vers 22-23 heures , les flammes retombaient , la Caldeira était formée de six kilomètres de diamètre . Dans l’aire environnante , des centaines de villages furent anéantis :

86 000 morts ! Cet événement  resta totalement ignoré des médias de l’époque , européens et nord-américains.  La montagne explosée n’avait plus que 2 850 mètres d’altitude au lieu de 4 300 mètres avant cette catastrophe . Il faudrait imaginer pour le Mont-Blanc une réduction du même genre ... On estima à 150 kilomètres cubes de cendres et débris divers dans l’atmosphère .

 

        La répercussion fut que l’éclipse lunaire de juin 1816 fut impossible à observer à Londres . Les vendanges furent très tardives . Les récoltes très faibles  firent monter les prix et accélèreront l’émigration vers les Etats-Unis pour cause de misère . La démographie souffrira à son tour : certes , on n’est plus au temps de Louis XIV , quand une forte famine pouvait faire un million de morts . En France , la disette de 1816-17 occasionne quand même 20 000 décès supplémentaires par sous-nutrition et épidémies opportunistes .

 

        Les soubresauts de l’économie ainsi provoqués dureront jusqu’en 1818 et la vraie reprise économique,  post napoléonienne ne démarrera vraiment sous notre restauration qu’à partir de 1819 .    

 

En  1824 , LOUIS XVIII  meurt   ,  vive CHARLES X ....

           

        A la mort de son père , Pierre hérite de tous les biens qui restent dans la famille . Il est ouvrier tailleur d’habits à Givors et propriétaire . (voir Doc. Annexe histoire du tailleur).De plus , il réalise , grâce à son père , le rêve des Boud’huile : posséder des terres et avoir, aussi , un métier qui le différencie du monde des paysans . Le poids des traditions et les forces du renouveau le poussent à faire partie des professions artisanales et libérales .

 

        Pierre , orphelin , se retrouve bien seul . Il lui reste la famille de ses tantes paternelles : Ollagnier , Bonnebouche , Senevas  . Ainsi que la famille de ses  deux oncles maternels Antoine et Jean Pierre Boudhuile . Oncles , tantes , cousins sont tous heureux de l’accueillir .

 

  

        Par sa nouvelle profession , il a une nouvelle ouverture d’esprit . Les tailleurs d’habits qui ont l’habitude de courir  de la ville à la campagne  en passant dans les maisons pour prendre et livrer leur commande ,  ouvrent les yeux sur les nouvelles façons de vivre  de la population et sur  tous les faits et gestes  nouvellement acquis .

 

        Dans ses nouvelles relations , il remarque puis  courtise Marie Jacquemont

“tailleuse" ... d’habits bien sûr . Elle se confectionne suivant la nouvelle  mode instaurée alors , un corset très serré  pour avoir une taille de guêpe , et porte un corsage décolleté avec des manches gigot .

        Quel dommage que les photographes ambulants qui sillonnent le pays ne se soient pas arrêtés à Givors  !

                        

        Car depuis 1823 , NIEPCE  a inventé la photographie ...

        

        Le vingt et un mai 1830  Pierre  21 ans et Marie 19 ans  se marient .

 

        En dot , elle reçoit , outre son trousseau et ses bijoux d’un montant de deux cents francs , une terre  labourable de 19 ares   en la plaine de Givors , lieu de Garon .            

        Maître Vacheron , notaire à Givors, établi le contrat de mariage (traduc39.wps) .  Marie Jacquemont est la fille de Jean Baptiste Jacquemont , marinier . Sa Mère ,  Marie Gonnard , est défunte. Son frère  travaille à la Verrerie Robichon  de Givors . On constate l’ouverture des traditions familiales  , la nouvelle épouse  n’est pas issue du milieu des laboureurs .

        Le contrat de mariage stipule  “séparation des biens”.

        Une présence bien remarquée à ce mariage  : Tante Marie Boud’huile est témoin !

Le jeune couple s’installe dans la maison familiale du Bourg , place du Marché au territoire de Cras .

        Ce que notre Pierre  admire le plus de cette révolution industrielle , c’est le Chemin de Fer  qui relie Givors à Rive de Gier , puis à Lyon , grâce à la machine à vapeur .

 

        La France compte alors 32,5 Millions d’habitants , soit 5 millions de plus en quarante ans .  

 

        A ce moment , des évènements graves se produisent en France :

ce sont “ les trois glorieuses ” .

les 27.29.30 Juillet 1830  ( émeutes , oppositions , prise du Louvre , Tuileries )

 

CHARLES  X abdique .        Vive LOUIS PHILIPPE  !

 

        De cette époque , par réaction  contre la raison tyrannique qui règne ,  nous assistons à la naissance du Romantisme :

        - La Martine qui se promène  à quelques kilomètres plus hauts ( Beaujolais )  

        - Mme. de Staël qui exprime les tourments de l’âme ...

        - Chopin  à son piano et ses sonates...

        -  Georges Sand à ses écrits ...

 Participent également :  

        Victor Hugo // Stendhal // Balzac // Musset // Goethe //

        Liszt // Rossini // Beethoven et sa  9°. // Berlioz //

        Delacroix

 

        En 1832 , naissance de leur premier enfant    :  MARIE

 

        La famille  est encore établie à Givors. La croissance de cette ville et l’augmentation de la population , incitent notre “tailleur d’habits” à s’installer confortablement dans cette nouvelle profession.

 

        Le 29 janvier 1834 , il fait un emprunt de cinq cents francs au Sieur Fleury Guichard propriétaire marinier et voisin , afin d’acheter différents tissus  (traduc41.wps) .

L’obligation est faite chez maître Vacheron , notaire à Givors .         

        A ce moment , Pierre et Marie possèdent l’intégralité de leurs biens communs à Givors .

        Le couple est attiré par le calme qui règne à Saint Andéol Le Château , à sept kilomètres de Givors où par ailleurs vivent leurs amis  Fournier . Givors devient une ville très bruyante , poussiéreuse par l’industrie naissante . Ils forment le souhait de venir prochainement s’installer dans cette campagne .

        

        En 1835 ,” un pigeon voyageur” lancé à Londres à destination de Paris s’égare au dessus de Givors. C’est la première agence de presse de Charles Havas ,  

 

        ... qui annonce la naissance de Marguerite  deuxième fille au foyer Boud’huile .

 

        En 1836 ,

           THIERS devient Président du Conseil .

           Louis Napoléon Bonaparte , neveu de  Napoléon 1° échoue  dans un coup d’État

           Charles X meurt .

 

        Le 13 février 1837 ( traduc44.wps) , un autre emprunt  de Mille francs est effectué pour couvrir l’échéance de la précédente . Le notaire , Maître Vacheron  effectue cette opération auprès d’une rentière  veuve , Madame Jeanne Marie Ravichon .

        L’ensemble de leur bien estimé à 3000 Francs ( lieux du Bourg et de Garon ) est hypothéqué. traduc444.wps)  .

        La veuve de Joseph Ravichon , Jeanne Marie Baudrand , le 13 février 1837 fait état d’un bordereau hypothécaire pour garantir l’obligation faite à Pierre Boud’huile et non remboursée (traduc46.wps) .

 

        En Grande-Bretagne , “Les Aventures de M.Pickwck” atteignent le chiffre record de 40.000 exemplaires vendus . “Les Aventures d’Olivier Twist” marquent le début de la croisade sociale de Charles Dickens contre les injustices sociales . De son côté , Edgar Poë publie “Les Aventures de Gordon Pym” premier roman à caractère fantastique .

 

Quelques mois plus tard , le 24 mai 1837 , notre couple quitte  donc Givors pour s'installer à Saint Andéol le Château qui était avant la révolution une paroisse du Lyonnais . Ce petit bourg a été en 1817 le théâtre d’un petit et anodin soulèvement bonapartiste : 3 citoyens furent guillotinés.

 

        Pierre se fait délivrer par la mairie de Givors un certificat de bonne mœurs , contre-signé en arrivant à St Andéol (traduc45.wps) .

        Ils s’installent dans leur future maison familiale qu’ils achèteront le 26 décembre 1838 ( cadeau de Noël !)  Ce bâtiment  comprend : une cave ,  un rez de chaussée , un premier étage , un grenier .

 

Cette année là , la première baignoire en zinc  fait son apparition dans les familles de la bonne société !

                

        Pour l’achat de cette maison , ils font  un nouvel emprunt de 1.000 Francs  par obligation à M. Rivoire/ M.Journoud  ( traduc47.wps)  à l’étude de Maître Fournier de St. Andéol . Léonard Rivoire , qui avait prêté mille francs  cède sa créance à Jean -Antoine Journoud le 23 février 1840 . Ils signent ce transport de créance chez le même notaire .

        Jean Claude Marchand gagne un procès qui s’est effectué le vendredi 1 septembre 1837 au tribunal de l’hôtel de ville place des Terreaux . Le 13 octobre 1837 , un jugement du tribunal de commerce de Lyon , confirme et condamne Pierre Boud’huile et Jean-Pierre Colonban . Ils sont absents à l’audience . C’est une sombre histoire de billet à ordre non payé , ensuite protesté . (traduc466.wps)  

 

        Notre couple et leurs deux filles accueillent avec joie la venue au monde , le 23 mai 1839 de Jean-Charles. Pierre se précipite à la mairie de Saint Andéol accompagné de Julien Citron , menuisier , et de Pierre Targe , cardeur de soie pour enregistrer la naissance .  

 

        Ce pauvre Jean-Charles  décèdera  le 27 mars 1840  à l’âge de dix mois , victime de maladie.

 

        Il faut savoir que la mortalité infantile est  toujours importante . Elle fauche 25 % des enfants avant leur première année , et 40 % avant leur quatre ans .

 

        En 1842 , la publication en feuilleton dans Le journal des débats des “Mystères de Paris” d’Eugène Sue est un succès sans précédent et vaut à son auteur une immense popularité .       

        L’année suivante , le duc d’Aumale s’empare avec 500 cavaliers à Taguine en Algérie , de la smala d’Abd el-Kader (23.000 personnes) ; ce dernier se réfugie au Maroc. Bugeaud est fait Maréchal .

 

                Le 7 Janvier 1844 , Pierre  en souvenir de son enfance et de ses parents , va conclure l’achat d’un terrain tout près de sa maison . Il achète un tènement de terre et une vigne aux Plantées  de  38 ares 63  d’une valeur de 1000 Francs . Il a l’intention  de produire à son tour du vin  sur les coteaux ensoleillés !

        

                La même année ,

                Le  huit novembre à cinq heures du soir , coup de clairon du garde-champêtre dans les rues du village qui annonce la naissance de :    

 

Henri Noël: le premier Boud'huile de notre lignée né à Saint Andéol (traduc.49wps)

 

        Le Père a 36 ans , la Maman a 33 ans . c’est leur quatrième  enfant !

 

        Heureux , Pierre se présente à la mairie de St Andéol le lendemain à huit heures pour déclarer la naissance de son fils . Il est venu avec son voisin Julien Citron menuisier à la retraite , et le garde champêtre Ennemond Champin  . Ils vont être les témoins requis en présence du Maire Mazuyer .

  

        Trois ans plus tard , le huit novembre 1847 Etiennette Fournier , épouse de Mathieu, boulanger de Saint Andéol,  donne naissance à la petite Catherine future de Henri Noël ! On retrouve les mêmes témoins , à croire qu’ils sont à demeure au café du coin !!

                

                On assiste à Paris , à Givors , partout en France à :

                        - Des grèves qui éclatent dans les houillères de la Loire , après une baisse des salaires .

                        - De mauvaises récoltes qui provoquent de nombreux troubles .  

                        - Des pillages de boulangeries car le prix du blé a doublé .

                        - Des faillites qui se multiplient . (en 1847 , la Banque de France élève à 5% le taux de l’escompte pour remédier à la crise monétaire et commerciale qui va mettre 700 000 ouvriers au chômage ).

           

        En 1848 , le 23 février , c’est le soulèvement à Paris .

                        

LOUIS PHILIPPE abdique .

 

La nouvelle se répand dans toute la France , et le 26 à Givors , un nouveau conseil municipal est formé :

 

on trouve un Bodhuile , commis teneur de livres .

 

PROCLAMATION DE LA REPUBLIQUE   : constitution de la II° république

( pouvoir législatif à une assemblée , pouvoir exécutif  à un président élu pour deux ans )           

LOUIS NAPOLEON  BONAPARTE ( neveu de Napoléon 1° )

est élu Président de la République : Le 10 Décembre 1848 .

 

                Georges Sand publie “La Mare au diable” et Frédéric Chopin achève “La Barcarolle” .

                Daumier se fait connaître en faisant paraître ses premières caricatures .

        Monsieur Singer commercialise les premières machines à coudre .  

        Alexandre Dumas publie “les trois mousquetaires” qui enthousiasment notre Pierre

                Emily Brontë fait pleurer Marie et Catherine avec “les Hauts du Hurlevent”

 

        Plus tard , le 4 octobre 1849 ,  Pierre et Marie assistent leurs jeunes amis . Il s’agit d’une Promesse de mariage  qui est signée par le curé Moulin , entre Jean-Marie Poirieux et Claudine Joanon ( traduc50.wps ) .

        Le 22 novembre 1851 , Philippe Pichat signe une reconnaissance de dettes devant Antoine Bazin huissier à Givors , au bénéfice de Pierre Boud’huile ( traduc51.wps ) .  

 

        Le Président de la République , Louis Napoléon  s’arroge beaucoup  de droits :

     Interdiction  du droit  grève , suppression de  liberté de la presse et d’association .

     Ce qui déclenche un Coup d’état , suivi d’une Nouvelle Constitution  et enfin ,  la Restauration de l’Empire .

 

Louis Napoléon devient  :  NAPOLEON III       Second Empire le 2 décembre 1852

 

        En  Janvier 1853 , Napoléon III prend pour épouse Eugénie de Montijo , espagnole .

 

        Et un mois plus tard , grande liesse dans notre famille !

        Le 21 Février 1853 , Marie , fille aînée a 21 ans , prend pour époux Blaise BOIRON  né le  18 septembre 1823 , cultivateur à Saint Andéol . Elle s’est constituée son trousseau , et reçoit en dot cent Francs .

 

        En début d’année 1853 , Pierre demande au bureau des hypothèques de Lyon un état de sa situation ( traduc499.wps ) .

        Sur ce document , les époux Boud’huile  sont encore propriétaires à Givors de leur bien  consistant à  “un tènement de bâtiments , jardin , verger , sis au quartier de Montuy”  . Cette propriété couvre leur dette de 1800 francs .

 

        Par retour , il reçoit un état daté du 4 janvier de cette année .

                N’ayant  pas de règlement de Pichat ,  Pierre est obligé de faire une citation le 15 janvier 1853 contre Philibert Pichat de St Romain en Gier qui lui doit 110 dix francs , plus les frais d'huissier , pour la fourniture d'habits et de marchandises impayées

( traduc53.wps ) .  

 

        Notre tailleur d’habits officialise son métier de vigneron , afin d'améliorer sa situation financière. Le 31 mars 1853 , Pierre reçoit de la mairie une copie certifiée de la Préfecture de Lyon , lui donnant l'autorisation de vendre son vin à son domicile les jours de foire de St Andéol ( traduc52.wps ) .

 

        Il installe à chaque marché , dans sa cour ,  un stand pour attirer les clients.    

        

        Le 6 Octobre 1855 , nouveau mariage  avec nouvelle surprise :

Marguerite deuxième fille âgée de 20 ans , mineure , épouse son cousin Pierre Boud’huile  né en 1828 . Ce cultivateur de 28 ans  habite à Saint Andéol également . Ils n’auront pas de descendance ... ouf !

 

        Le petit dernier , Henri-Noël , reste seul au foyer de ses parents .

 

        Sans avoir fait  de testament , Pierre décède le 29 Juin 1860 , à l’âge de  51 ans. Marie se retrouve seule avec Henri Noël encore mineur.  

 

 

                Mathias , Léa :  ce Pierre est le TRISAÏEUL de votre Papi Henri !

        

 

...............Nous sommes  sous le Second Empire  :  NAPOLEON III ................

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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