carnets de voyage france

 carnets et photos de voyage - routes gourmandes à lyon - la presqu'île , entre rhône et saône

| France | Europe | Afrique | Amérique du nord |  

 france > routes gourmandes en france > routes gourmandes à lyon > la presqu'île, entre rhône et saône

routes gourmandes à lyon 

 

cartes

itinéraires proposés

la presqu'île

la guillotière - rive gauche

 saint-jean

 la croix-rousse

  soirées gourmandes

 les artisans du goût

toques blanches lyonnaises

  semaine du goût

 

 

 

photos

liens et adresses     

 

 

Choisissez votre voyage en France avec Easyvoyage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la place bellecour à lyon La presqu'île : Entre Rhône et Saône, englobe plusieurs quartiers et arrondissements de Lyon.

voir carte presqu'île.

 

Rejoindre la place Bellecour (1), celle ci est considérée comme une des plus grandes places piétonne d'Europe (200m par 310m) et est devenu le centre de l'agglomération Lyonnaise.

Connue dès l'époque Romaine, cette vaste prairie marécageuse avec des étangs et des broussailles, était un lieux de chasse, désignée sous le nom de "Pré de Bellecour". Les marchands et transporteurs Gallo-Romains (corporation dite Kanabae) possédaient des entrepots ayant des accès sur les berges de la saône.

Les premiers actes de propriétés relatif à ce quartier de Bellecour remontent à 1247. Une vigne appartenant à l'Archevèque de Lyon occupe à la fin du XIIème siècle l'emplacement de la place appelé à l'époque Bella Curtis (beau jardin). Plus tard, le baron des Adrets (1562) en fit une place d'arme pour le déploiement de ses soldats. Du XIIIème jusqu'au XVIIème siècle, ce "Pré" fut acquis par divers notables Lyonnais et fut le centre de différentes procédures, pour enfin devenir propriété de la ville de Lyon, sous Louis XIV, par ordonnance Royale. Celle ci précisait qu'il ne devrait jamais être bâti un quelconque édifice sur cette place.

La place fut structurée entre 1713 et 1738, sous Louis XIV par l'architecte Robert de Cotte. Une première statue du Roi fut érigée par Martin Desjardin, mais détruite sous la révolution. La statue actuelle, représentant le roi Louis XIV à cheval fut réalisée par François Frederic Lemot (1771-1827) en 1825 sur décision de Napoléon Bonaparte. Louis XIV est représenté "à la romaine", sans étriers. (Il ne s'agit pas d'un oubli du sculpteur, contrairement à la légende qui veut le sculpteur se soit "suicidé" parce qu'il avait oublié les étriers !).

 

routes gourmandes lyon - presqu'île - place des jacobins  Rejoindre la place des jacobins (2) par la rue Emile Zola. Le nom de la place vient d'un ancien couvent de dominicains. C'est dans une église aujourd'hui détruite et jouxtant ce couvent que fût élu en 1316 le pape Jean XXII.

La fontaine imposante qui orne le centre de la place est l'oeuvre de l'architecte Gaspard André et du sculpteur Charles Delaplanche (1886). Elle rend hommage à quatre lyonnais célèbres dans le domaine des arts : l'architecte Philibert Delorme , le sculpteur Guillaume Coustou, le peintre Hippolyte Flandrin et le graveur Gérard Audran. Ceux ci sont représentés en costumes d'époque.

 

la commanderie des antonins quai st antoine Prendre la rue de l'ancienne Préfecture afin de rejoindre le quai St Antoine et la passerelle du Palais de Justice sur la Saône. Au 30, quai St Antoine, se trouve la Commanderie des Antonins (3). Cet ancien couvent érigé en 1279 par l'Archevêque Aymard de Lyon abritait des religieux qui s'étaient engager à recevoir et soigner les pauvres et les infirmes, mais aussi les anciens domestiques des chanoines de la Ville !!

Aujourd'hui transformé en restaurant, les murs et les petites salles ont été conservées en l'état.

Le quai Saint-Antoine était jusqu'à la fin du XVIIIè siècle une vaste plage fréquentée en permanence par des bateaux, des diligences et des marchands tenants des commerces de luxe.

 

routes gourmandes lyon - presqu'île - rue Mercière Rejoindre la rue Mercière (4)  par une ancienne traboule . Cette rue est une des plus anciennes du centre de Lyon. Les immeubles du Moyen-Age ont laissé la place aux constructions Renaissance, et l'ensemble est harmonieux.

Des centaines d'artistes ont fréquentés cette rue, libraires, peintres, orfèvres, graveurs et tous ont contribué à la rendre célèbre partout en Europe. De très beaux immeubles dans la rue dont  l'hotel du libraire Horace Cardon (XVIIème siècle) au n° 68.

Aujourd'hui la rue Mercière est devenue une des rues piétonnes Lyonnaises les plus recherchées par les touristes...

 

Continuer jusqu'à la place d'Albon (une traboule existe entre le 3 de la place et le 10 rue Chavanne), puis vers l'église Saint Nizier (5).

 

église saint nizier L'édifice, dédié à Saint Nizier (évêque de Lyon au VIème siècle et enterré sur le site en 573), fut construit à l'emplacement du plus ancien sanctuaire lyonnais (sanctuaire marial édifié par l'évêque saint Pothin vers 150, selon une tradition)

La construction de l’édifice actuel, dans un style gothique flamboyant annonçant la renaissance, s’étendra de 1306 à 1454. Par la suite, des éléments architecturaux importants seront ajoutés comme le grand portail renaissance en 1578, la tour sud, le clocher, l’orgue et son buffet au XIXe siècle

 

L'église Saint-Nizier abrite une œuvre majeure de Rembrandt "le retour de l'enfant prodigue" réalisé par le peintre peu de temps avant sa mort.

 

Remonter par la rue Paul Chenavard, puis la rue de la Platière et la rue Lanterne (selon les historiens, une première version sur l'origine du nom, viendrait d'un bas relief représentant un lion tenant une lanterne... une deuxième version tout aussi plausible affirme que des lyonnais, au XIIIème siècle, allumèrent un fanal sur les fossés des Terreaux pour protester contre un impot sur le vin !)

 

Continuer jusqu'à la halle de la Martinière (6). Construit en 1840, le batiment a conservé son architecture d'époque. Place Gabriel Rambaud, découvrez la Martinière, école construite sur les vestiges de l'ancien couvent des Grands-Augustins (1319). En face la salle Rameau (1908) et le second batiment de la Martinière, construit dans le pur style "art nouveau".

Prendre la place Robatel ou s'élève un vestige de la chapelle des pénitents (1636) avant de se diriger vers la place des terreaux et le palais Saint-Pierre (7).

 

routes gourmandes lyon - presqu'île - palais saint pierre Les Terreaux : on remarque sur les anciens plans de Lyon la présence d'un canal qui reliait la Saône au Rhône à la hauteur du quartier des terreaux, d'où l'origine du nom qui signifie terrain humide et fangeux.

Une grande place fut crée au XVIème siècle, qui fut à fois un lieu d'éxécutions et un marché au porcs réputé dans toute la région !

En 1646, un hotel de ville fut construit sur les plans de Simon Maupin. Détruit en partie en 1674, l'Hotel de Ville fut restauré par Hardouin-Mansart en 1702.

Le Palais Saint-Pierre tire son origine au Vème siècle lors de la fondation de l'abbaye royale des Dames de Saint-Pierre. Ce couvent accueille les filles de la noblesse, puis celles de la haute bourgeoisie de la ville. La renommée de ce couvent rayonne alors dans toute la région.  Il comporte plusieurs édifices entrecoupés de cours et de jardins. Au sud, l'église s'élève sur un porche. Surmontée d'un clocher, elle est dôtée d'une belle nef, d'un transept au bord arrondi et d'une abside à 5 pans. C'est en 1659 que fut reconstruit entièrement sur les plans de l'architecte Royer de la Valfenière. Le clocher-porche et une des chapelles latérales datent du XIIème et XVème siècle.

Le palais Saint-Pierre détient le plus important fonds d'art islamique de province, ainsi qu'une très riche collection de sculptures de la Renaissance italienne. Dans les étages, plus de 2 000 tableaux ; de Véronèse (La Bethsabée au bain) au Tintoret (la Danaé), de Rubens (l'Adoration des Mages) à Rembrandt (la Lapidation de Saint-Etienne). Des oeuvres  de Gauguin et d'Ingres, mais également des Picasso, Renoir, Braque, Monet, etc... Le jardin de l'ancien cloître reste un lieu de calme et de paix en plein centre de Lyon, où vous pourrez également apprécier des sculptures de Carpeaux, Rodin et Bourdelle.

 

opéra de lyon Traverser la place des Terreaux derrière l'Hotel de Ville pour retrouver l'Opéra de Lyon (8).

L’Opéra national de Lyon, bâtiment du XIXe siècle transformé et aménagé par l'architecte Jean Nouvel en 1993.

Le premier théâtre construit au XVIIIème siècle à Lyon, place de la Comédie, fut l'oeuvre du célèbre Soufflot. Son oeuvre fut considérée comme vétuste dès le siècle suivant, les architectes Chenavard et Pollet se virent donc confier le chantier et construisirent un nouveau grand théâtre de style néo-classique en 1830. La configuration de la salle à l'Italienne comporte un parterre et six balcons, pour une capacité maximale de 1200 places.

 

Prendre la rue Garet, puis la rue de la Bourse en passant devant le lycée Ampère (9).

Ce lycée a été construit en 1519 (sous le nom de Collège de la Trinité). Vieux de plus de quatre siècles,  d'aspect massif et austère, mais riche d'un exceptionnel passé, le Lycée Ampère est une institution publique très connue des lyonnais et réputée dans la région. Elle abrite une chapelle baroque de 1619, la chapelle jésuite de la Trinité (hotel en marbre de carrare). Rejoindre la place de la Bourse (10), puis la rue de la Poulaillerie. 

 

Au 13 rue de la Poulaillerie, deux bannières signalent l'entrée de l'Hôtel de la Couronne (11) siège du Musée de l'imprimerie. Cet édifice, dont l'origine, remonte à la fin du 15e siècle, était destiné à un de ces nombreux marchands lyonnais qui firent de leur ville une métropole européenne.

En 1604, les échevins et le prévôt des marchands quittent leur médiocre Maison de Charnay, rue de la Fromagerie, et achètent à René de Thou, seigneur de Bonneuil et de Cely, l'Hôtel de la Couronne.

 

routes gourmandes lyon - presqu'île - église saint-bonaventure Prendre la rue de la République, passer devant le palais de la Bourse, œuvre de Dardel (1862) et symbole de la puissance financière de Lyon au XIXe siècle et retrouver la place des Cordelier et la magnifique église de style Gothique Saint-Bonaventure (12).

Une des plus anciennes de Lyon (1220 puis reconstruite entre 1325 et 1331). L'église était avant la Révolution attenante au couvent des Cordeliers. C'est ici qu'eut lieu le Concile de Lyon en 1274. A atteint ses dimensions actuelles à la fin du XV° s. Fut occupée par des échoppes de la Révolution à 1803.  Elle servit de refuge lors de la révolte des Canuts en 1834. 

 

Possède une des plus belles orgues de Lyon.

 

Continuer par la rue du Président Carnot avant de déboucher sur la place de la République (13), puis rejoindre les batiments de l'Hotel Dieu (14). Bâti sur une base XIIe siècle puis doté par Soufflot de la façade sur le Rhône (375 m) et du grand dôme. Cet édifice abrite le Musée des Hospices Civils de Lyon. Découvrir enfin le pont de la Guillotière (15) d'où vous aurez un point de vue sur le Rhône, les collines de Fourvière et le "crayon" de la Part-Dieu.

clocher hopital de la charité Descendre le quai Gailleton (ancien maire de Lyon), place Antonin Poncet et l'ancien clocher (1665) de l'ancien hopital de la Charité, qui fut démoli en 1934.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prendre la place Gailleton (16), puis la rue de la Charité devant l' Hotel de Lacroix-Laval (1739) qui abrite le Musée des arts décoratifs. Puis l'Hotel de Villeroy (XVIIIè s) (17) abritant le musée des tissus depuis 1946. Souhaité par l'industrie lyonnaise de la soierie en plein essor à la fin du XIXe siècle, le musée accorde une large place à l'histoire de la soierie lyonnaise depuis la Renaissance jusqu'à aujourd'hui.

 

routes gourmandes lyon - presqu'île - basilique saint martin d'ainay Par la rue Auguste Comte, passer par la place Carnot (18) avant de rejoindre la Basilique Saint-Martin d'Ainay (19).

 

Cet ancien monastère bénédictin consacré par le pape Pascal II en 1107 est un monument exceptionnel tant par l'originalité que par la pureté de son architecture (son transept, nef transversale qui coupe à angle droit la nef principale, sa coupole, son clocher-porche, la nef principale à double colonnade qui rappelle les premières basiliques paléochrétiennes).

 

Remonter la rue Vaubecour et la voûte d'Ainay pour rejoindre les quais de saône à la hauteur de la passerelle de Saint-Georges (20) puis prendre le quai Tilsitt jusqu'à la hauteur du pont Bonaparte et terminer votre circuit par la place Bellecour (1).

 

 

Liens pour la presqu'île de Lyon

 

http://www.opera-lyon.com/

http://www.musee-des-tissus.com/

http://saint.nizier.free.fr/

http://notes.romanes.free.fr/images/rhone/lyon/ainay/photos.htm

http://fr.structurae.de/photos/index.cfm?JS=34133

http://www.chu-lyon.fr/

www.bm-lyon.fr/musee/imprimerie.htm

www.opera-lyon.com

www.celestins-lyon.org/

www.lyon-confluence.fr

http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/culture/musees/musee_beaux_arts/

Observatoire du collège de la trinité (lycée Ampère)

 

 

 

 

 

 

 

 

contact - forum - voyager malin - partenaires - liens - plan du site - mentions légales - réservation hotels - tours operateurs

 

 

 

 

 

- I-Voyages - Itinérances - World Travel Photos - France Travel Photos - Namibie Voyage - - Restaurant à Lyon -

Saveurs de Méditerranée - carnets famille - Appartements d'hôtes Lyon

 

 

Vacances Guadeloupe -