La Camargue, est
l'espace marécageux situé entre les deux bras du
Rhône et qui s'étend de la plaîne de la Crau, à
l'Est et jusqu'à Aigues-Mortes, à L'ouest. Les
2/3 de cette zone appartient
à la commune d' Arles.
Ce
territoire, qui s'étend sur plus de 145.000 Ha, dont
près de 86.500 ha sont réservés au Parc Naturel
Régional, présente trois grands types de
paysages :
- la Camargue naturelle au sud, où les
gardians continuent d'élever des tauraux ou des cheveaux en liberté au milieu des marais, - la Camargue agricole au nord avec ses rizières, ses
champs de
céréales et ses cultures maraichères,
- les salines,
au Sud-Est, dominées par leurs montagnes de sel.
L e
Parc Naturel Régional de Camargue
Plus du tiers de
la superficie est couvert d'eau. Il est possible
de distinguer dans ce vaste territoire, trois ensembles géologiquement
distincts :
-
La
Basse Camargue,
au sud, représentée par une zone d'étangs salés
et de sansouires
[3] d'origine
laguno-marine. Les terres souvent situées en dessous
du niveau de la mer, sont réservées à l'exploitation
salinière (11.000 ha aux Salins-de-Giraud)
et s'étendent le long d'un cordon de plages de sable
fin jusqu'au village des Saintes Maries de la Mer.
-
La Moyenne
Camargue,
au centre, d'origine fluvio-lagunaire, aux terres
plus salées et partagées en différentes activités,
culture du riz (20.000 ha), du blé et du maïs et
l'élevage.
-
La Haute
Camargue,
au nord de l'étang de Vaccarès, constituée de terres
alluviales des anciens bras du Rhône, et de marais
d'eau douce. Essentiellement consacrée aux cultures
céréalières et fruitières. Zone de forte urbanisation
autour de la ville d'Arles.
Trois
dangers principaux menacent ces trois ensembles
géographiques : les risques
de salinisation des terres exploitées
et du fleuve, l'érosion du littoral de la mer et
des étangs, l'accentuation de la pression
touristique sur le bord de mer.
Circuit
en Camargue
Pour
rejoindre
Arles au
départ de :
-
Marseille : 93 km (87 km sur
autoroute) en
1h00
-
Avignon : 36 km en 40'
-
Nimes : 33 km (dont 26 km
sur
auroutes) en
26'
-
Lyon : 284 km
(dont 276 km sur
autoroute) en
2h35'
Arles
(55.000 hab)
:
Considérée
comme la porte Nord de la Camargue,
Arles
est une des villes les plus anciennes de France.
Elle fut construite au VIème siècle avant J-C
sur un promontoire dominant le Rhône.
La présence de marais à l'Est (le nom d' Arles ou
Arelate
signifie "marais" en Celte), ainsi que
les nombreuses crues du fleuve, ont longtemps limité
son expansion.
Cet
Oppidum
(fortification) d'origine Celto-Ligure est avant tout un centre
d'échanges commerciaux, puis sous la poussée d'une
colonie Grecque, la ville s'organise.
Dès
le IIème siècle avant J-C, la ville est colonisée
par les Romains et Jules César y installe, en 46 avant
J-C, les vétérans de ses légions.
A
noter, la découverte exceptionnelle en 2007 dans
le Rhône, d'un buste de Jules Cesar [1] datant
de cette époque.
C’est le début
de la "petite Rome des Gaules" et
Arles deviendra un grand centre religieux des premiers
temps de la Chrétienté.
Affaiblie,
ruinée et meurtrie par des siècles d' invasions,
des Ostrogoths
aux Sarrasins,
la ville renaît au XIIème siècle et la splendeur de ses monuments médiévaux
témoigne de la vitalité et de la richesse de cette époque.
Arles, longtemps à l'écart des grands développements
économiques, s'est ouvert aux cultures méditerranéennes dans tous
les domaines de la création. Tout le long de l’année, la ville est
animée par les fêtes traditionnelles, la féria de Paques et autres évènements taurins, les
rencontres
photographiques , le
festival de musique du monde des
"Suds, etc...
Les Rencontres d'Arles, crées en 1969 par le photographe arlésien Lucien Clergue et l'écrivain Michel Tournier, sont une référence
internationale en matière de photographie. Ce festival réunit chaque année des
milliers de professionnels et d'amateurs du monde entier. Un des sites d'exposition
se trouve dans l'ancien parc des ateliers SNCF.
La Fondation Luma, de la Suissesse Maja Hoffmann, héritière des laboratoires
Roche et passionnée d'art, a annoncé lundi sa volonté de créer à Arles,
un centre international de photographie dans le
Parc des Ateliers, qui serait confié à l' architecte américain Frank Gehry.
A
voir / à faire :
-
Les arènes,
édifiées au Ier siècle, pouvaient accueillir près
de 20.000 spectateurs.
-
le Théatre
Antique,
de style Augustéen, construit à la fin du Ier siècle,
pouvait accuillir 10.000 spectateurs.
-
les Thermes
de Constantin
(IVème siècle)
-
Le temple
du Forum,
dont il ne reste que deux colonnes et un bout de
chapiteau intégré dans le mur d'un immeuble contemporain.
-
l' Obélisque
d' Arles,
découvert au XIVème siècle et provenant du Cirque
Romain
-
l'Hôtel
de ville et
son Beffroi
(1558)
A
visiter :
-
Musée
Arlaten :
L'hôtel particulier Laval-Catellane (1515) abrite
le
Musée
d’ethnographie provençale créé par Frédéric Mistral. Il est possible, de la
cour intérieure, d'admirer l'architecture de ce
palais, ainsi que les vestiges antiques qui furent
découverts.
-
Musée
Réattu,
du nom du peintre Jacques Réattu (1760-1833) qui
acheta cet ancien grand prieuré de Saint Gilles,
construit entre le XVème et le XVIIème siècle. Il
Abrite des oeuvres de l'école Provençale du XVIIème
et XVIIIème siècle, ainsi que des donations Pablo
Picasso.
-
Musée
de l'Arles Antique
: Avec son concept de « Cité muséale », le Concepteur
du musée (8000m2), l'Architecte Henri Ciriani, a
voulu favoriser la libre circulation des visiteurs.
Le musée regroupe la totalité des collections antiques de la Ville
d'Arles.
A
prévoir / spectacles du sud :
-
L' Abrivado
[2]
des Bernacles,
le 7 juillet, jeux taurins et guardians
-
Les Rencontres
d' Arles du
8 juillet au 14 septembre
-
La Pegoulado
le 4 juillet, toute la ville participe à ce
passo carriero (défilé) en costume qui aboutit aux Arènes pour un grand final. Des textes en attestent la pratique dès 1830, mais la
Pegoulado, spontanée ou non, est probablement bien antérieure.
-
Les Prémices
du Riz
, du 19 au 21 septembre : les Fêtes du Riz au moment
des récoltes.
-
Arelate,
les journées Romaines, du 24 au 31 août 2008
-
Les
Suds à Arles,
du 13 au 20 juillet 2008. Festival métissé des musiques
du monde, dans le théatre antique.
Autres
fêtes sur le site de l'Office
du Tourisme d' Arles
Quitter
Arles par la N113, rejoindre la D570 puis
la D36 jusqu'à Salin-de-Giraud.
Salin-de-Giraud
(2.000 hab)
Ce
village construit dans la seconde moitié du XIXème
siècle doit son existence à un projet industriel conduit par Henri Merle
en 1856, fondateur de l’entreprise
Péchiney, afin
de satisfaire les besoins croissants de l’industrie en chlore et en
soude.
La
compagnie des Salins du Midi produit plus de 800.000
tonnes de sel localement.
Salin-de-Giraud
a pris son autonomie en 2007, la commune était rattachée
à Arles.
A
voir / à faire / à visiter :
-
les trois phares construits au XIXème siècle, le
phare de la Gacholle, le
phare de Beauduc
et le phare de Faraman
-
les Camelles
de
sel des
Salins du Midi
Quitter Salin-de-Giraud par la D36, prendre la D37 puis
la D570, qui longe les berges de l'étang de Vaccarès, jusqu'aux Saintes-Maries-de-la-Mer .
Saintes
Maries de la Mer (2500 hab)
La ville, construite autour de son église
fortifiée (XIème-XIIème siècle) et longtemps enserrée dans une enceinte,
conserve encore aujourd'hui trace de ce passé historique.
C'est
sur ces lieux, que selon une légende, Marie
Jacobé,
sœur de la Vierge, Marie
Salomé
(mère des Apôtres Jacques et Jean) et Marie-Madeleine
accostèrent
dans une barque sans voiles ni rames en provenance
de Palestine...
A
voir / à faire / à prévoir :
-
le musée
Baroncelli
, en hommage au Marquis
Folco de Baroncelli,
ancien gardian et défenseur des coutumes du patrimoine
écologique , traditionnel et culturel de la Camargue.
il mène une vie de gardian
et milite en faveur de la tolérance. C’est à lui que l’on doit la reconnaissance
du pèlerinage gitan par les autorités ecclésiastiques.
Le musée abrite les témoignages
des traditions camarguaises,
ainsi que des collections consacrées à la zoologie
de la Camargue.
-
L'église
fortifiée, visible à 10 km depuis l’intérieur des terres.
Il s’agit d’une véritable forteresse, formée d’une nef unique et droite, sans
ornement et haute de 15 mètres. Le toit est entouré d’un chemin de ronde, avec
créneaux et mâchicoulis et servit de tour de guet. Vous pouvez voir dans l’église un autel païen du IVème siècle avant J.-C.
-
les Pélerinages du 25 mai et de fin octobre (saintes Maries Jacobé et Salomé),
très anciens, et celui célébré pour la patronne
des Gitans, Sainte
Sarah,
la vierge noire et qui a lieu le 24 mai.
Quitter les
Saintes-Maries-de-la-Mer par la D85A en passant
devant le Mas Cacharel, puis prendre la D570, puis
la D36 qui traverse le Petit-Rhône et continuer
sur la D58 jusqu'à Aigues-Mortes.
Aigues-Mortes (7000 hab)
D'après
les historiens, le village remonterait au début
du 1er millénaire.
Jusqu'au
XIIIème siècle, elle fut sous le contrôle des moines
de l'abbaye bénédictine
de Psalmody
fondée au Vème siècle par des moines de l'abbaye
Saint-Victor
de Marseille.
La
première tour de guet, la tour Matafère,
fut construite par Charlemagne,
en l'an 790.
Le futur Roi Saint Louis, le
roi Louis IX,
vint s'installer
en 1244 dans une demeure mise à disposition par
les Templiers dans les environs de la ville. Il
fallut plus de quatre ans d'efforts pour que la cité soit terminée. Et c'est seulement
en l'an 1248 que le Roi et 70.000 hommes
embarquèrent d'Aigues-Mortes
dans plus de 700 batiments en direction
de la Palestine pour la Septième Croisade.
A
voir / à visiter / à prévoir :
-
La tour de
Constance, érigée en 1242 par Saint Louis sur
l’ancien emplacement de la tour
Matafère. L'épaisseur des
murs est de 6 mètres à la base, pour un diamètre
de 22m et une hauteur de 33 m.
Du
haut de la tour vous aurez une vue panoramique sur toute la région.
Au
début du XVIIIème siècle, elle servit de prison
pour les femmes des Protestants Camisards.
-
L'église
Notre-Dame des Sablons
Construite
au milieu du XIIIème siècle, elle servit de temple
de la raison, magasin à grain et de grenier à sel
pendant la Révolution.
-
La chapelle des Pénitents Blancs
(1622), appartenant à la confrérie des Pénitents
Blancs fondée en 1585
par le Roi Henri III. Sous la révolution, la chapelle devint le siège du club des
"sans Culottes"
-
La Chapelle
des Pénitents Gris (1400),
fut construite sur les fondations d'une ancienne
chapelle des Cordeliers. La façade est du
style Louis
XIV.
-
Statue Saint
Louis - La place Saint-Louis
est le cœur touristique de la ville. Au centre, face à l'entrée
principale de La porte
de la Gardette, est érigée la statue
de Saint
Louis.
Quitter Aigues-Mortes par la D979 en traversant
le village de Saint-Laurent
d'Aigouze
et la Tour
Carbonnière,
Saint
Laurent d'Aigouze (3150
hab) :
Ce
petit village au riche passé historique, était le passage obligé pour rejoindre
Aigues-Mortes.
A
voir :
- La
Tour
Carbonnière fut construite
au XIIIème siècles en même temps que les remparts
d'Aigues-Mortes. Les moines de Psalmody en
devinrent les propriétaires et s'octroyèrent un
droit de péage afin de l'entretenir.
-
le fort
de Pecais,
fut construit en 1598 pour assurer la protection
des salines, mais également pour lutter contre les
pirates.
-
le Château
des Calvières
(XVIIème et XIXème siècle)
Continuer
sur la D979 jusqu'à Aimargues,
Aimargues
(4200
hab)
Ce
village remonterait à l'antiquité. Le Château
de Teillan
fut paraît il construit sur l'emplacement d'un ancien
castrum romain portant le nom de "villa
Telliamis".
A
voir :
-
l'ancienne églisse paroissiale (XVIIème siècle)
transformée en halles à la fin du XIXème siècle.
puis prendre la D6572, en
direction de Vauvert
et de Saint-Gilles.
Vauvert
(11
000 hab)
Ce
bourg essentiellement rural est situé au cœur même
des vignobles des Costières
de Nîmes.
Déjà, au Moyen-Age, la commune, alors appelée Posquières,
était réputée pour les nombreux pélerinages, de
toutes confessions. La ville abrita un centre d'étude
de la Torah et du Talmud (Yeshiva)
le plus important de Provence.
A
voir / à visiter / à prévoir :
-
le chateau de Montcalm
-
les Nuits
du Jazz,
tous les ans, le second week-end de juillet.
Saint-Gilles
(12300
hab)
:
Deuxième
porte de la Camargue, Saint-Gilles
fut longtemps le trait d’union entre le
Languedoc et la Provence , située
à l'extrémité de la voie Regordane,
ce chemin (devenu en 2007 le GR700) qui
reliait l'Ile de France au Bas Languedoc en traversant
les Cévennes à la fin du 1er millénaire.
A
voir / à faire / à prévoir :
-
les magnifiques maisons des XIIème et XIIIème siècle
et le musée de la maison
Romane
-
l'abbatiale
du XIIème siècle et sa façade pur art Roman
-
la Chapelle Sainte
Colombes (XIIème
siècle)
-
le Château d'Espeyran
(27
siècles d'histoire)
-
l' Escalier
à Vis
datant du XIIème siècle.
Synthèse
circuit :
-
Arles - Salin-de-Giraud :
37 km
-
Salin-de-Giraud - Saintes-Maries-de-la-Mer :
60 km
-
Saintes-Maries-de-la-Mer - Aigues-Mortes :
33 km
-
Aigues-Mortes - Saint-Gilles - Arles :
45 km
soit
un circuit de 175 km
Hébergement
- Restauration
Hôtel
Particulier
4
rue de la Monnaie
13200
Arles
tel
: 04 90 52 51 40
site
internet : www.hotel-particulier.com
Situé
dans le dédale du quartier de la Roquette, dans
une demeure du XVIIIème siècle, ancien Hôtel
de Chartrouse,
construit en 1824 par le Baron Guillaume Meiffren-Laugier,
anobli par Napoléon
1er,
cette maison d'hôte s'agrandit d'années en années.
Les dernières, très contemporaines contrastent avec
les anciennes chambres, pour le plus grand
bonheur des habitués.
L'atelier
de Jean Luc Rabanel
7 rue des Carmes 13200 Arles 04 90 91 07 69 contact@rabanel.com
site
internet : www.rabanel.com/
La
cuisine de Jean Luc Rabanel lui ressemble, cuisine
de mélanges et de contrastes, très proche de la
nature, à la fois inventive et pleines de nouvelles
sensations.
Spécialités
culinaires
-
Aigues
Mortes
:
.
La fougasse
d'Aigues-Mortes, brioche
beurre et oeufs, zeste de citron et glacée au sucre et levée à la fleur
d'oranger.
.
Les tellines,
ces petits coquillages que l'on peut
déguster en vinaigrette ou pour accompagner un plat de spaghettis.
.
La rouille d'Aigues-Mortes
: poulpe ou sèches, pomme de
terre et aïoli.
-
Camargue
:
.
Gardianne
de Taureau Camargaise
A
découvrir :
Le
vin des sables,
produit sur les cordons sablonneux longeant les
côtes du Golfe du Lion, entre les Saintes-Maries-de-la-Mer
et le Cap d'Agde.
La
composition du sol, sables siliceux et calcaires, et un micro-climat marin constituent un milieu
naturel particulier, très favorable à la production de vins de
qualité et de terroir maritime. Les vignerons associent des cépages
traditionnels, comme la Syrah et le Grenache, et d'autres cépages nationaux tels
que le Cabernet, le Merlot, le
Chardonnay et le Sauvignon, mais aussi des cépages plus méditerranéen comme le Carignan
gris et noir, le Cinsaut, le Marselan, etc... Le
Domaine le plus connu étant le Listel, domaine vinicole de 1300 ha.
Les oiseaux de Camargue :
Le delta du Rhône est un des plus grands centres migratoires d'Europe, c'est là
que quelques 350 espèces d'oiseaux répertoriées viennent nicher et se
reproduire. Certains de passage, d'autres ayant élu domicile dans les
roselières, les champs, les marais.
L'espèce
la plus symbolique de la camargue est le flamant
rose dont la population est estimée à 20.000 couples. Il doit sa couleur
à sa nourriture exclusivement limitée à la consommation
de crevettes de type "Artemia
Salina".
D'autres
oiseaux très connus, comme le busard des roseaux,
le milan noir, et aussi quelques aigles qui viennent
en hiver, sont observables dans les marais.
Liens
et adresses utiles
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visiteurs uniques par mois
C'est
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Assistance
Glossaire :
[1] Buste
de César grandeur nature
Buste
en marbre du fondateur de la cité romaine d’Arles
qui constitue la plus ancienne représentation aujourd’hui
connu de César (copyright C.
CHARY/DRASSM)
[2]
Abrivado
ou abrivade (une) [terme local] qui veut
dire "arrivée" : jeu spectacle qui consiste en une conduite de
taureaux (réservés pour ce type de manifestation) par des gardians à cheval, au
cœur du village, le long d’un itinéraire délimité. Sur le parcours, des
spectateurs (les atrapaïres) tentent de faire échapper les taureaux du cercle
des chevaux
[3]
Sansouire
(la) [terme local] : paysage et formation végétale dominée par des salicornes
buissonnantes sur des terrains peu ou pas irrigués où le sel affleure lors des
grandes chaleurs
|